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La littérature
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Les soleils des indépendances

Introduction

Les soleils des indépendances est une l’une des œuvres d’Ahmadou Kourouma. C’est un roman de 195 pages et 3 parties. Chaque partie contient des chapitres titrés. L’œuvre est publiée par les éditions Points. Le texte intégral émane des Editions du Seuil en janvier 1970. Cette œuvre relate la vie d’un Malinké au prénom Fama. Les soleils des Indépendances ne représentent que les maux que les Indépendances ont engendrés en Afrique. Le thème principal ne serait dès lors que le lendemain des indépendances en Afrique. Dans la suite de ce travail de recherche, il s’agira d’étudier plus en profondeur ce roman.

 

Biographie

Ahmadou Kourouma est né en côte d’Ivoire à Boundiali en 1927 dans une famille princière musulmane de l’ethnie malinké. Il a passé une partie de son enfance en Guinée. A l’âge de 7 ans, il est pris en charge par son oncle qui le fait entrer à l’école primaire rurale. En 1947, il est reçu au concours d’entrée à l’école technique supérieure de Bamako. En 1949, il est arrêté comme meneur de grève et envoyé en Côte d’Ivoire. On lui supprime son sursis et il est enrôlé dans le corps des tirailleurs pour un service de trois ans. Il est dégradé quelques mois plus tard, et il se rend en France pour continuer ses études en 1955. C’est à Lyon que son intérêt pour la littérature et l’art d’écrire se précise. Dès son retour en Côte d’Ivoire, il entreprend d’écrire. Il meurt en décembre 2003.

 

Bibliographie

Les œuvres d’Ahmadou Kourouma sont :

-       Théâtre

  • Tougnantigui ou le Diseur de vérité, reprise en 1996, puis éditée en 1998 chez Acoria

-       Romans

  • Les soleils des Indépendances (1968, Presses de l'université de Montréal, publié au Seuil en 1970),
  • Monnè, outrages et défis (1990, Seuil)
  • En attendant le vote des bêtes sauvages (1994, Seuil 1999)
  • Allah n’est pas obligé (2000, Seuil)
  • Quand on refuse on dit non (2004, Seuil)

-       Livres pour enfants

  • Yacouba, chasseur africain (1998, Gallimard jeunesse, coll. Folio Junior, illustrations de Claude et Denise Millet)
  • Le griot, homme de parole (2000, Édition Grandir)
  • Le chasseur, héros africain (2000, Édition Grandir)
  • Le forgeron, homme de savoir (2000, Édition Grandir)
  • Prince, suzerain actif (2000, Édition Grandir).

 

  1. I.                   Résumé de l’œuvre

Dans la capitale, vivait Fama, un citadin marié à Salimata. Dans cette ville, il ne vivait que de la misère. Il n’avait que de mépris envers tous les habitants de la ville. Il ne se posait que des questions sur sa propre vie : pauvreté, manque d’enfant, sale ville, sa vie de musulman… Lors de l’enterrement d’Ibrahima Koné, Fama avait insulté et injurié tous les Malinké qui étaient à la cérémonie. Tous le haïssaient. Il avait fini par quitter les lieux. Maintenant seul face à son destin, il ne voit que la mort tourner autour de lui. Il aurait pu être l’héritier direct de tout le Horodougou mais voilà que les Indépendances viennent gâter tout. Il est alors contraint à s’appesantir sur son sort. Selon lui, les Indépendances n’ont rien apporté pour lui. Il aurait préféré être colonisé, piétiné par les colonisateurs mieux que voir les « singes des indépendances » profiter de tout. Entretemps, à la maison, Fama rencontre tout le problème du monde. Il soupçonne sa femme de stérilité. Comment faire ? Il est vrai que l’on n’a jamais vu Allah s’apitoyer sur le malheur d’un homme. Un sort reste un sort. Peu de temps après, Fama rentrait chez les siens pour peut-être espérer le statut de chef. Malheureusement, il sera contrarié. Au retour en ville, il emmenait avec lui Mariam, une femme qu’il trouva à Horodougou. Et c’est là que commençait sa ruine : emprisonnement puis maladie. A la suite de sa liberté, il s’était jeté aux caïmans vu qu’il ne pourrait ou du moins, n’avait pas de raison de vivre.

 

  1. II.                Structure de l’œuvre

La composition de cette œuvre va nous conduire à énumérer les différentes parties et chapitres suivis de résumé.

PREMIERE PARTIE

Chapitre 1 (page 9 à 19) : Le molosse et sa déhontée façon de s’asseoir

Fama Doumbouya, dernier descendant légitime des princes du Horodougou, est ruiné à la suite de l'indépendance de son pays. C'est ce qui le fait passer pour un colonialiste. Sa ruine le pousse à assister à toutes les cérémonies religieuses où il prononce des prières, afin de gagner sa vie en tant que griot. L'histoire s'ouvre donc sur l'enterrement d’Ibrahima Koné et la description d'une croyance africaine selon laquelle l'ombre du défunt agit encore après sa mort. A cette cérémonie, Fama insulte les Malinkés et les musulmans jusqu’à ce qu’un  tumulte naisse et il prit la fuite. En cours de route, il ne fit que raisonner ; traite les autres de bâtards, de tout ; il se dit comment ils vont oser traiter lui Fama de Horodougou de cette manière.

Chapitre 2 (page 20 à 31) : Sans la senteur de goyave verte

Fama désirait toujours affirmer son honneur. Il désirait que tous l’entendent : c’est lui le grand homme. Pourquoi les Indépendances le rendaient aussi bas, qu’il ne vaut « un morceau de pain » ? Sa femme Salimata n’était qu’une belle femme, une femme très spéciale mais incapable de féconder. Fama la considérait comme une femme stérile, cause pour laquelle il s’éloignait peu à peu. D’un autre côté, Salimata souffrait intérieurement. Mais, Salimata avait eu un passé glorieux.

Chapitre 3 (page 32 à 57) : Le cou chargé de carcans hérissés de sortilèges comme le sont de piquants acérés, les colliers du chien chasseur de cynocéphales

Salimata essaie grâce à la religion d’accepter son destin, tout ce qui lui arrive. Elle se lance dans le commerce mais, à chaque coup, elle est rouée. Pour son problème de fécondité, elle se confiait au marabout Abdoulaye, dont le souvenir d’enfance restait gravé dans son esprit.

Chapitre 4 (page 58 à 78) : Où a-t-on vu Allah s’apitoyer sur un malheur ?

Le marabout Abdoulaye sentait le jeu en sa faveur. Comme Salimata se confiait à lui, il lui demandait beaucoup de sacrifices.

DEUXIEME PARTIE

Chapitre 1 (page 81 à 91) : Mis à l’attache par le sexe, la mort s’approchait et gagnait ; heureusement la lune perça et le sauva

De sacrifice en sacrifice, le marabout Abdoulaye essayait d’abuser d’elle. Elle se débâtait pour se défendre. Après quoi, elle en pleurait toute la soirée.

Chapitre 2 (page 92 à 104) : Marcher à pas comptés dans la nuit du cœur et dans l’ombre des yeux

A la mort de Lacina, le cousin de Fama, ce dernier rentra à Horodougou pour assister aux funérailles et voir comment procéder à l’accession au trône. A cet endroit, les difficultés se posent. Les habitants se sont convertis au parti unique. Tout est saboté. Fama se rassurait et concluait qu’il n’y avait pas la possibilité de devenir grand chef à Horodougou. Vu son séjour long, Salimata soupçonne Fama de ne jamais vouloir revenir à la capitale après son voyage au village. Il savait que son devoir est de diriger la tribu des Doumbouya et qu'on le lui demanderait. Il sentait qu'il ne pourra pas refuser son héritage. Il héritait du statut de chef, mais il hérite aussi des femmes de Lacina, dont Mariam (qui lui avait d'abord été promise et qu'il avait refusée).

Chapitre 3 (page 105 à 119) : Les meutes de margouillats et de vautours trouèrent ses côtes ; il survécut grâce au savant Balla

Fama songeait à la réaction de Salimata s'il épousait Mariam. Elle serait faussement empressée mais ne perdrait pas une occasion de mettre son ingratitude en évidence. Il envisageait donc de rester au village. En arrivant au village, Fama était traité comme un dieu, mais il n'avait pas le droit de parler de politique car, c'était interdit par le parti unique; donc il se renseignait sur les nouvelles du village. Il essayait de démontrer qu’il était digne du statut de chef. Souleymane bâtit à côté des Toukoro un grand campement appelé Togobala dont Fama restait l'unique légitime descendant. Fama se sentait destitué de sa dignité lorsqu'un bâtard exigeait sa carte d'identité pour passer la frontière. Fama avait quand même fini par arriver au village natal, décrépi, et entouré de bâtards.

Chapitre 4 (page 120 à 137) : Les soleils sonnant l’harmattan et Fama, avec des nuits hérissés de punaises et de Mariam, furent tous pris aux pièges ; mais la bâtardise ne gagna pas

Fama n'avait pas respecté la coutume mais il se plaçait devant la case de Lacina pour faire croire qu'il y avait dormi. Il contemplait son modeste héritage qui lui semblait de plus en plus précaire. Fama pensait à Mariam dont il était tombé amoureux dès qu'il l'avait vue. Il ne pensait plus du tout à Salimata. Diamourou lui répétait d'épouser Mariam car malgré son infidélité et sa malice, elle était très fertile. La politique à Horodougou était dégénérée.

Chapitre 5 (page 138 à 147) : Après les funérailles exaucées éclata le maléfique voyage

Les funérailles d’un Malinké étaient organisées. Tous les habitants du Togobala étaient présents. Après cette cérémonie, Fama entreprena un voyage de retour en ville. Mais ce voyage portait un sort maléfique : Mariam est emmenée avec lui.

TROISIEME PARTIE

Chapitre 1 (page 151 à 169) : Les choses qui ne peuvent pas être dites ne méritent pas de noms

Arrivés en ville, Salimata avait bien accueilli Mariam. Fama devenait plus naïf que jamais. Il pensait que la réjouissance jouerait son coup à ses côtés. Il y a eu des perturbations politiques. Fama avait été tenu coupable et emprisonné. Il avait fallu quelques temps pour que Fama soit libéré mais, sa santé était dégradée. Entretemps, ni Mariam ni Salimata n’a laissé son reste en ville. Fama s’était retrouvé seul (sauf en compagnie de Bakary).

Chapitre 2 (page 170 à 195) : Ce furent les oiseaux sauvages qui, les premiers, comprirent la portée historique de l’évènement

Fama commençait à ressentir sa ruine. Il se mettait à prier. Il espérait être enterré à Horodougou. Fama voudrait accéder à autres lieux mais son statut d’ex-politicien détenu lui en empêchait. Alors, il se jetait aux caïmans sacrés qui n’hésitaient pas à le dévorer.

 

  1. III.             Etude des personnages
    1. 1.      Personnage principal

Fama : Il est le héros du récit. Il est très grand et très noir. Il a les dents blanches et les gestes d'un prince. Bien qu'il soit réduit à rien, il reste toutefois fidèle aux traditions de sa tribu et continue à porter les costumes d'antan. En malinké, son nom signifie « roi » ou « chef ». Il est le dernier et légitime descendant du prince de Horodougou. Il est devenu un mendiant, un « charognard » comme on le dit, lui qui était élevé dans la richesse. La stérilité de sa femme Salimata met fin à son espoir d’avoir un héritier. Ce vieil homme solitaire et déchu va invoquer la mort qui viendra le trouver dans la dignité.

 

  1. 2.      Personnages secondaires

Salimata : Salimata est une femme sans limite dans la bonté du cœur. Elle a les dents régulières, très blanches et une peau d'ébène. Elle provoque le désir. Le fait que son mari ait une autre femme sous son toit la rend hystérique. Les années passées n'ont en rien affaibli son charme et sa beauté. Elle reste toujours la femme droite, pure, courageuse et belle. Sa vie fut bouleversée par son excision et son viol. Et même elle failli être violée une deuxième fois par un autre marabout Abdoulaye. Déçue par la vie, elle quittera son mari, sachant qu’elle ne pouvait apporter la paix à celui-ci.

Tiécoura : C’est lui le féticheur dans la case duquel Salimata, évanouie suite aux douleurs de l’excision, sera violée. Tiécoura est un marabout féticheur, à l'air effrayant, répugnant et sauvage. Il restera dans l’imaginaire de Salimata. Aussi refusera-t-elle son premier mari à cause de lui : « Bafi puait un Tiécoura séjourné et réchauffé ». Son regard ressemble à celui du buffle noir de savane et ses cheveux tressés sont chargés d'amulettes et hantés par une nuée de mouches qui provoquent la nausée et l'horreur. Il a le nez élargi, avec des narines séparées par des rigoles profondes. Il porte des boucles d'oreilles de cuivre et a un cou collé à l'épaule par des carcans de sortilège. Ses lèvres sont ramassées, boudeuses et sa démarche est peu assurée.

Abdoulaye : C’était un marabout renommé, « Longtemps avant de le voir, Salimata avait entendu parler du marabout sorcier Hadj Abdoulaye ». Il essaiera d’abuser de cette dernière, et reçut d’elle un coup qu’il n’oubliera pas.

Mariam : Elle n’apparaît pas beaucoup dans le texte. Elle est souvent évoquée par les autres personnages. Inconsciente, irresponsable et agissant surtout par réflexe au début, elle s’affirme de plus en plus et provoque même ouvertement Fama oubliant le deuil. Seconde épouse de Fama, elle est la cause de l'hystérie de Salimata. Elle est belle, ensorcelante, la femme parfaite pour le reste des jours d'un homme. Dans ses yeux vifs, on peut lire la tendresse et le tempérament. Elle est bien plus belle et séduisante que Salimata. Malgré son caractère bien trempé, elle affiche toujours un petit sourire. Mais avec Fama en ville, elle sera la première à le délaisser et déserter ainsi le toit conjugal sans aucun remord. C’est une femme très légère et « elle ment comme une édentée, elle vole comme un toto », dit Diamourou.

Balla : le vieil affranchi aveugle, est un homme gros et gras. Il porte toujours des vêtements de chasseur et son pas est hésitant. Des essaims de mouches tournent autour de son visage boursouflé, jusque dans le creux des yeux et des oreilles. Ses cheveux tressés et chargés de gris-gris lui donnent un air grotesque qui n’enlève rien à la crainte qui émane de lui. Il se compare lui-même à un vieux chien ou à une hyène solitaire. C’est le personnage le plus attaché aux traditions et à l’histoire de son peuple. D’ailleurs c’est lui qui interprète les songes, prédit l’avenir et indique les dispositions à prendre dans certaines circonstances. Aussi, avertit-il Fama s’il venait de rentrer à la république. 

Diamourou : Le griot est l’un des rares personnages à s’adapter aux finesses des indépendances. Il partage avec Balla, une longue expérience dans le village.

  1. IV.             Etude thématique de l’œuvre
    1. 1.      Les lendemains des Indépendances en Afrique

En réalité, les Indépendances n’ont rien rapporté à l’Afrique. Ahmadou Kourouma, bien courant de la situation, a dessiné un profil-miroir pour porter lumière sur le problème des Indépendances en Afrique. A travers Fama, l’on se plonge dans la réalité du récit. Les jours qui suivaient les Indépendances ressemblaient dans toute leur splendeur à la misère proprement qualifiée (si l’on peut se permettre le terme). D’un point de vue politique, la République des Ebènes connait un grand désordre. Pour Fama, un homme digne de son nom, descendant légitime des princes du Horodougou, il n’est point acceptable que la parti unique naisse. Les politiques que ses semblables laissent des conséquences qui ruinent totalement la personnalité de ceux qui adhèrent. Lui Fama, il aurait pu être héritier légitime et direct du trône de Horodougou si ce « maudit » parti unique n’existe. Fama s’est dit qu’il aurait préféré être colonisé, être spolié nuit et jour que de vivre « les Soleils qui naissent des Indépendances ». Aussi, l’on peut assimiler à cette thématique la mauvaise gouvernance qui empêche les plus démunis de la société à accéder aux produits de première nécessité. La situation devient de plus en plus médiocre pour tous les habitants du quartier des Noirs même si Fama se croyait le plus touché.

  1. 2.      La misère

La misère est ce phénomène qui a secoué toute la société de la République des Ebènes dès que les Africains se sont emparés du pouvoir. Tous les rangs de la société en sont touchés. Mais, le rang des pauvres est très secoué par cette misère. Par exemple, lorsque Salimata, la femme de Fama, partait vendre du riz au marché, elle voyait converger vers elle une foule de personnes affamées, à la recherche de quoi mettre sous la dent. Malgré tout, cette nouvelle donne ne touche pas certaines couches de la société comme « les plus hauts gradés ».

  1. 3.      La stérilité

La stérilité, est-ce une cause naturelle ou créée par soi-même ? La réponse ne se trouvera pas dans ce récit. Ce qui laisse à croire que la stérilité de Salimata, évoquée pour décrire la misère conjugale de Fama et de Salimata, reste une fatalité pour Fama. Pour Fama, la stérilité supposée de Salimata est la cause de ses maux. Toutefois, c’est cette même stérilité qui va pousser Salimata à emprunter la voie du maraboutisme même si elle demeure une religieuse. Stérilité ou pas, elle doit accepter sa situation, son sort.

 

  1. V.                Style de l’auteur
    1. 1.      Le registre de langue

Le registre de langue utilisé dans cette œuvre serait celui du soutenu sauf qu’il y a du doute concernant l’emploi d’un vocabulaire propre à l’auteur. Par exemple, le mot « ruade », « bégaya », etc. font partie d’un vocabulaire recherché. Les règles de conjugaison étant soigneusement respectées, les champs lexicaux sont bien choisis.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   

  1. 2.      Les tonalités

En majeure partie, le ton utilisé est didactique puisse que l’auteur essaie à travers les affirmations de Fama convaincre le lecteur sur une thèse, un point de vue, une opinion personnelle.

 

  1. VI.             Espace et temps
    1. 1.      Espace

Le cadre spatial se limite à : la République des Ebènes, Horodougou, la ville blanche (des Blancs), le quartier des Nègres, le marché, la Mosquée des Dioulas, le cimetière.

 

  1. 2.      Temps

Le temps correspond au lendemain des Indépendances en Afrique. L’auteur va le préciser à travers le passage suivant : « Les Indépendances et le parti unique ont destitué, honni et réduit le cousin Lacina à quelque chose qui ne vaut pas plus que les chiures d’un charognard ». (Page 23)

 

Conclusion

En conclusion, Les soleils des Indépendances est une œuvre synthétisant les maux de l’Afrique indépendante. Si elle se focalise sur un seul personnage, c’est parce qu’en lui, l’on perçoit la véritable figure noire meurtrie par les Indépendances. Dès lors, l’on déduit dès que les Indépendances n’ont fait que ruiner l’Afrique dont la République des Ebènes. Au-delà, il faudrait que cette œuvre ait une portée historique.

 

Bibliographie générale

-       Roman : Les soleils des Indépendances, Ahmadou Kourouma

-       www.dicocitations.lemonde.fr/auteur/2460/Ahmadou_Kourouma.php

-       www.seuil.com/auteur/ahmadou-kourouma/3447

-       www.africansuccess.org/visuFiche.php?id=233&lang=fr

-       Personne ressource : Moustapha, Etudiant

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